Les services « Society »
par Jean-Luc Dormoy
Description
La société, ou une société pourrait être vue comme un groupe particulier. La différence est qu’elle n’a pas besoin de règles constitutives, l’appartenance à une société donnée apparaît comme « naturelle » et non choisie par ses membres. Ainsi l’ensemble de l’humanité, particulièrement à notre époque de globalisation, apparaît comme une société unique quoiqu’hétérogène, au moins pour des services globaux comme ceux du web et de plus en plus pour de grandes affaires perçues comme devant recevoir une solution globale. Les habitants d’une ville ou d’une conurbation forment également une société locale de fait, avec des services à développer autour de la ville intelligente – transports, énergie, culture, enseignement, etc. Les habitants ou citoyens d’un pays ou d’une nation forment également une société, avec des services propres, notamment ceux dépendant de l’Etat, comme le e-gouvernement, ou associés à l’Etat, comme l’éducation ou la santé.
Toute société se donne donc des buts qui vont au-delà du simple groupement d’individus, buts qu’elle prétend rendre universels. Ces buts universels sont déclinés en buts concrets, à la poursuite desquels des organisations sont créées, des services et des ressources consacrés. Les services basés sur les technologies de l’information révolutionnent ces approches traditionnelles, et apportent de nouvelles possibilités.
Les organisations créant et exploitant ces services peuvent être des agences spécialisées, par exemple des gouvernements, ou des Groups spécifiques mais mis sous le contrôle de règles et d’organisations du niveau Society pour les faire respecter. Les services de type Society sont donc exploités par des opérateurs publics ou privés.
En résumé, les services Society dépendent d’une assemblée d’acteurs visant des objectifs de haut niveau, concernant la société dans son entier, et régulés par des règles largement acceptées.
Il est évident que ces objectifs et les organisations y répondant ne sont pas exempts de conflits conjoncturels ou inhérents à la société en question. Les nouvelles solutions apportées par les technologies de l’information s’inscrivent dans ces oppositions, en constituent un enjeu, et in fine les influencent profondément.
Une autre question qui pourra se poser – peut-être une forme à venir de luddisme – est le statut des agents digitaux ou systèmes autonomes dans une telle « société digitale ».
Ce domaine de services Society a quelque chose à voir avec la notion de Public Service (anglo-saxon), de Service Public (français) ou de bien commun, mais n’est pas identique et n’y est pas restreint. En vérité, la frontière des services Society et Group est mouvante, le système bancaire par exemple chevauche cette frontière.
La globalisation est un vecteur puissant de tels changements, et les technologies de l’information y contribuent particulièrement ! Des services sociétaux globaux de jure ou (jusqu’à aujourd’hui) de facto apparaissent. Le service de recherche sur le web, du type Google, Yahoo! ou Bing – citons aussi le moteur d’origine française Exalead – est désormais un service de base pour l’accès de tout humain à cette ressource partagée qu’est le web. L’Internet lui-même constitue un système Society, avec des services de base comme le DNS[1] assuré globalement, ou des organisations comme l’IETF[2], qui permet de le faire évoluer. Sur une question – apparemment – moins liée aux technologies de l’information, l’étude et la prévision du climat et des effets de l’activité humaine constituent une série de services globaux. L’organisme qui les assure, l’IPCC[3], constitue un exemple typique des relations complexes entre monde réel, mondes virtuels et services sociétaux.
En outre, la globalisation et d’autres phénomènes tendent à rendre l’appartenance à une « société unique » – par exemple une Nation – moins évidente à définir. En réalité, un individu appartiendra en même temps à plusieurs « sociétés » sur des bases diverses : nationalité ou pays de résidence, religieux, politique, éthique, ethnique…
Exemples en relation avec quelques objectifs sociétaux
Globalisation : La globalisation que nous vivons est consubstantielle à l’accroissement de l’échange d’information. Le libre accès à l’information et les moyens d’en juger et de la critiquer publiquement constituent des enjeux sociétaux. On a dans le monde virtuel les mêmes enjeux que dans le monde réel de prise de pouvoir, de perversion de l’information (spam, phishing, virus et chevaux de Troie, serveurs « gris », cybercriminalité), etc. Etre exclu de cet accès à l’information, ou avoir un accès intermittent ou soumis à condition provoquera, et provoque déjà une « fracture informationnelle ».
Information et connaissance : Accéder au web et à l’Internet est en passe d’être un droit humain aussi important que l’accès à l’eau ou à l’énergie. Les premiers services rendant cet accès utile sont la communication (messagerie électronique, instantanée, par la voix ou l’image), et la recherche et de la publication d’information.
En outre, le web permet une mise à disposition de l’ensemble du patrimoine culturel de l’humanité pour un coût technique dérisoire – livres, œuvres d’arts, archéologie, musique, films… Cela est en passe d’être accompli. Sans rentrer dans des polémiques, il est légitime pour les milliards d’êtres humains qui souhaitent y accéder que cela se reflète sur le prix qu’ils ont à payer pour ce faire. Il faut certes résoudre les questions de financement de la création, mais elles ne sauraient s’opposer au formidable levier d’accès à la connaissance que représente le web. Une position de résistance d’acteurs tirant leurs revenus d’anciens modèles d’affaires basés sur des coûts techniques forts (disque, CD, DVD) existe et l’oligopole qu’ils constituent ne saurait s’opposer à l’intérêt général.
On devrait d’ailleurs pouvoir s’attendre à une augmentation de la création par extension vers la « longue queue », c’est-à-dire rendant rentable des productions à faible public. C’est là aussi une révolution dans ce domaine, basé aujourd’hui sur la production de blockbusters, c’est-à-dire d’un petit nombre de productions à très large public. Les systèmes comme iTunes, Deezer et leurs concurrents ouvrent des voies, qui semblent aussi dépendre de l’objet digital sur lequel ce contenu est écouté ou visionné (avec l’apparition récente des tablettes et des visionneuses de livres électroniques). Soulignons enfin que les systèmes pair à pair décriés ont sans doute constitué l’application ayant le plus motivé la pénétration de l’Internet dit haut débit (ADSL et autres), ce qui a fait la fortune des fournisseurs d’accès à Internet (FAI, en anglais ISP, Internet Service Providers), mais ce qui constitue aussi un accomplissement sociétal.
Ces évolutions se produisent en premier dans les domaines où la connaissance, les œuvres, sont facilement digitalisables. Mais cela s’étendra, notamment grâce à l’approfondissement des mondes virtuels immersifs. Pratiquement tout lieu, objet, événement, etc., sera reproductible digitalement.
Un autre aspect de l’accès à la connaissance concerne l’enseignement (en anglais e-learning). Une tendance est par exemple la mise en ligne gratuite de cours. L’auteur a ainsi vu les étudiants d’une grande université chinoise aller chercher cours et ouvrages didactiques d’universités étrangères sur le web, qui se substituaient ainsi à la bibliothèque matérielle qui n’existait pas. On peut s’attendre à voir émerger des autodidactes hors des systèmes d’enseignement traditionnels formés grâce aux services d’enseignement sur le web.
La connaissance peut aussi être mise à disposition par des systèmes collectifs d’experts plus ou moins validés. Wikipédia en est le plus bel exemple. Des critiques fusent sur les incorrections qui peuvent être présentes du fait que cette encyclopédie peut être modifiée par tout un chacun. Les partisans soulignent au contraire que chacun peut dénoncer et corriger les erreurs. Ce débat entre petit comité expert et large mise à disposition de l’édition de connaissances ne se clora pas de sitôt – même jamais, il n’y a pas de système parfait. Mais il est de fait qu’aujourd’hui une première recherche de connaissance passe par Wikipédia. Chacun doit apprendre à s’en servir, conserver son esprit critique, vérifier, creuser, ce qui sur le principe ne change pas de la connaissance imprimée. Wikipédia constitue néanmoins un outil incomparable de partage de connaissance, et même de don, et à un coût le rendant accessible à des milliards d’êtres humains.
Il semble à l’auteur que les critiques sur le côté « obscur » de l’information présente sur le web et des modes d’échange ainsi permis, si elle est justifiée, oublient souvent le formidable partage de connaissance permis. On trouve sur le net beaucoup de choses vraies, beaucoup de choses fausses, beaucoup de choses diffamatoires voire illégales, et beaucoup de choses sans intérêt. Or il n’y a pas symétrie entre le « bon » et le « mauvais » du web. Ces critiques devraient d’ailleurs s’en prendre à la précédente grande innovation en cette matière, le livre imprimé, qui a vulgarisé l’accès aux textes, permettant ainsi l’essor d’écrits eux-mêmes vulgaires dans les langues vernaculaires, et plus seulement en latin[4]. La chose imprimée permet aussi le tract raciste, la propagande d’exclusion, Mein Kampf. L’opposition et la défaite infligée à ce genre de scorie n’est pas dans la condamnation de l’objet technique, mais dans la conquête des esprits, qui passe par la connaissance et sa diffusion. Le web y contribue puissamment, probablement au-delà de ce que l’humanité avait inventé jusqu’ici.
L’accès généralisé et à bas coût à la culture et au patrimoine de l’humanité, qui cause des problèmes de modèle d’affaires bien connus, constitue également un progrès qui doit l’emporter sur les intérêts particuliers – sachant que la vitalité de la création artistique est d’intérêt général. De ce point de vue, la technologie permettant de concilier les deux est disponible, il s’agit d’une question … de société.
Des initiatives nouvelles existent pour mettre à disposition de tous des matériels pédagogiques, par exemple le site geoset.info – Global Educational Outreach for Science Engineering and Technology – lancé notamment par le Prix Nobel anglais Sir Harold Kroto.
Santé : Le but des systèmes de santé est – ou devrait être – de fournir le meilleur service de santé possible tout en maîtrisant les dépenses, équilibre qui dépend par ailleurs d’un consensus social. Les technologies de l’information peuvent certainement améliorer ce rapport bénéfice / coût. La vision globale inclut les systèmes de sécurité ou d’assurance sociale, les grandes infrastructures de santé comme les hôpitaux, les acteurs plus distribués comme les laboratoires, les médecins, y compris généralistes, et in fine les patients et même l’ensemble des citoyens – la santé commençant par l’hygiène, le style de vie et la prévention. Il s’agit donc dans un premier temps de rapprocher et de connecter tous les acteurs, de se baser sur le « cycle de soin » en mettant le patient au centre, en lieu et place de l’affection ou des fonctions de santé entre lesquelles le patient doit aujourd’hui naviguer.
Donnons quelques exemples de ce que cette connectivité informationnelle pourrait permettre. On estime que dans 20% des actes médicaux, l’information de base n’a pas été transmise ou transmise de façon erronée, ce qui peut provoquer des risques pour le patient. Des examens médicaux identiques sont souvent effectués plusieurs fois. Les fichiers médicaux personnalisés – incluant l’imagerie – constituent une source d’amélioration voire d’élimination de ces problèmes. Bien évidemment, il faudra un grand degré d’adéquation aux pratiques médicales, et un grand niveau de confiance à la fois de la part du personnel de santé et des patients.
Une autre évolution sera l’utilisation de biocapteurs pour permettre un suivi permanent en dehors de l’hôpital, voire chez soi. Un ensemble de services liant l’infrastructure de santé, les médecins, les assurances sociales, la logistique pharmaceutique et d’équipements pourra permettre un suivi complet et l’action thérapeutique.
Un dernier exemple : les TI devraient permettre l’acquisition des bonnes pratiques, connaissances empiriques et d’expertise du domaine, par et pour les professionnels du secteur, et sous une forme appropriée à destination de l’ensemble de la population. Un médecin généraliste tombe en moyenne chaque jour sur trois questions réclamant un accès à des connaissances complémentaires. C’est un défi de proposer un service donnant cet accès de façon simple et efficace.
Energie: Les objectifs de diminution des rejets de CO2 dans l’atmosphère, ainsi d’ailleurs que les attraits d’une relance économique par les innovations attendues dans les domaines impactés, conduit à repenser profondément la production et les usages en énergie. Cela impacte tout particulièrement le système électrique, qui doit à la fois se « décarbonner », faire preuve d’efficacité dans les usages de l’électricité, tout en étant mis à contribution pour remplacer progressivement le pétrole dans les transports avec les véhicules électriques et hybrides rechargeables. Les Technologies de l’Information sont mises à contribution à travers ce que l’on appelle les « smart grids », ou réseaux intelligents, qui en l’occurrence concernent le système électrique d’aujourd’hui et de demain bien au-delà du réseau électrique de transport et de distribution. Une innovation majeure sera l’équipement progressif des centaines de millions d’appareils utilisant de l’électricité par des ressources en intelligence et en communication. Il sera ainsi possible de construire un « web de l’énergie », permettant à la fois une gestion active de la demande électrique, et la récolte de données d’usage considérables permettant de décider et calibrer les grands changements attendus, par exemple dans l’efficacité énergétique des bâtiments. En outre, cela permettra aux utilisateurs de maîtriser leur relation à l’énergie, et aux nouveaux moyens de production et de stockage décentralisés (photovoltaïque, batteries des futurs véhicules électrifiés) d’être mutualisés. C’est aussi une condition pour intégrer les énergies renouvelables intermittentes comme l’éolien et le solaire.
Environnement : La demande d’une société durable – i.e. supposée pouvoir durer indéfiniment – conduit à la mise en place de services sociétaux, par exemple de comptabilité carbone. La différence par rapport aux multiples services informationnels de suivi des grands flux et des grandes activités est que le suivi n’est plus statistique ou par sondage, mais potentiellement rendu « microscopique », au niveau de chaque action humaine.
Transports : On a déjà mentionné les transports multimodaux comme service Me, c’est la vision de l’utilisateur. A la base il y a un ensemble de services de type Society, qui non seulement sont capables d’effectuer cette gestion en temps réel et au plus près de chaque utilisateur, mais en outre de fournir les données précises propres à assurer de meilleurs investissements, notamment dans les transports en commun, les transports individuels en location, les infrastructures.
Smart city : L’ensemble des données recueillies par les services liés à l’énergie, aux transports, à la santé, à la sécurité, à l’environnement, etc., fournit la base pour repenser la ville. On peut s’attendre à des changements importants dans la vision de ce qu’est une ville et l’urbanisme, en terme de densité et de proximité des divers lieux de vie et de travail.
En outre, des progrès substantiels sont attendus dans l’architecture et la construction, notamment grâce à une utilisation intensive des technologies logicielles de conception, de modélisation et de production, à l’instar de ce qui s’est passé ces dernières décennies dans l’industrie manufacturière. On peut donc espérer des bâtiments plus agréables, moins énergivores, et moins chers. Cela peut changer considérablement la donne pour la planification des villes, et la crise foncière et du logement aussi bien dans les pays développés qu’émergents.
e-gouvernement : On entend par e-gouvernement tous les services Society mis en place ou permettant le gouvernement. Cela commence bien sûr par la digitalisation et la « webification » des services de l’Etat, comme les impôts, l’accès aux informations et démarches administratives. Au delà, l’Etat, les collectivités locales ou des organismes paraétatiques ou internationaux « parlent » à leurs mandants, et leur posent des questions de façon digitale. Liés à l’exercice de la démocratie, des services permettent l’expression citoyenne directe sur les grands choix politiques ou sociétaux. Cela tend à une démocratie participative, ou une démocratie représentative mais instrumentée par les technologies de l’information.
Ces systèmes peuvent en outre être liés à des systèmes techniques ou embarqués, comme par exemple les systèmes d’application et de vérification des règles de circulation comme les limites de vitesse. Les Etats mettent en place une boucle complètement automatisée qui va de la constatation de l’infraction à l’établissement et au recouvrement des amendes et de l’application des peines prévues. De tels systèmes sont capables de s’autofinancer. On a donc une instrumentation du rôle régalien de l’Etat de définition et d’application de la Loi par ces services Society.
Grandes tendances
Des types génériques d’opérateurs tendent à se dégager pour tous les grands domaines de l’activité humaine, comme les transports, l’argent et la finance, l’information, la connaissance, les soins. En quelque sorte, tout le contenu informationnel commun à l’humanité est en cours de structuration et de mise à disposition. Ces services génériques ont une forte tendance à la globalité.
Les opérateurs de pure information, de périphériques, deviennent centraux. L’information devient la « substance » la plus précieuse à échanger. Elle gouverne les flux matériels, d’énergie, financiers, et même sur beaucoup d’aspects humains. Etant au centre du système, ces opérateurs informationnels recueillent des masses de données considérables sur l’ensemble des activités de l’humanité; ces données contribuent puissamment à la construction des mondes virtuels, qui tendent à devenir des modèles fidèles de l’activité humaine. Cela confère bien sûr à son tour un pouvoir important au détenteur de tels modèles partiels ou complets. Les données de connectivité des opérateurs de télécoms, ou les données d’accès aux sites web recueillis par les grands opérateurs comme Google en constituent une préfiguration, permettant notamment d’optimiser les ventes de forfaits de communication ou de publicité, selon le modèle d’affaires sous-jacent. Les données de déplacement et de transport, énergétiques, logistiques, financières, etc., constituent des domaines d’avenir.
Il existe en réalité deux moyens pour acquérir ces données : soit en automatisant leur acquisition – en stockant les flux de processus digitaux existants, ou en instrumentant le domaine par des capteurs, éventuellement par millions ou milliards, comme les voitures du Street View de Google ou les futurs capteurs énergétiques; soit en s’assurant de la participation volontaire de millions d’utilisateurs.
Une autre tendance est de confier des services à des opérateurs de plus en plus puissants, qui prennent le caractère de services sociétaux. Cela sera peut-être le chemin suivi par la maintenance des immeubles et constructions dans le cadre de la ville intelligente, avec les enjeux énergétiques, de transports, etc. Un opérateur comme Amazon, bien qu’à l’origine de type Group, assure finalement en pratique un service global sociétal d’accès aux livres et désormais à beaucoup d’autres choses.
La tendance à la globalité – sinon la globalisation – provoque des mouvements de désassemblage puis de réassemblage de structures existantes; c’est par exemple le cas de services publics assurés au niveau national en Europe, qui tendent à « s’européaniser » en s’organisant différemment, avec un rôle important des services informationnels dans ces processus. Cet impact restructurant des technologies de l’information avait déjà été constaté avec les systèmes d’information dans les entreprises : ceux-ci avaient permis la séparation de fonctions, leur outsourcing, leur regroupement en acteurs indépendants et multi clients, etc., bref une restructuration complète de la chaîne de fournisseurs.
[1] Le DNS (Domain Name System) permet de retrouver la machine hébergeant le service (via son adresse) à partir de son nom de domaine, du type dormoy.org – par exemple http://www.dormoy.org, qui est la page personnelle de l’auteur. Il s’agit d’encore une autre infrastructure massivement distribuée, fournissant un service de base pratiquement invisible à l’utilisateur.
[2] Internet Engineering Task Force, qui a des procédures bien définies pour permettre à des propositions de modification de l’Internet d’être faites, étudiées puis adoptées ou rejetées, et une équipe d’administrateurs et d’ingénieurs en support.
[3] Intergovernmental Panel on Climate Change, en français GIEC – Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat – avec une URL symboliquement pour un service sociétal global dans le domaine de la Suisse http://www.ipcc.ch/.
[4] Pour ce qui concerne l’Europe, nous omettons les évolutions pourtant fort intéressantes dans les autres parties du monde.
Moore’s Law and the Future of [Technology] Economy de Jean-Luc Dormoy est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage à l’Identique 3.0 non transposé.
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