Moore's Law and The Future of [Technology] Economy

Why and how innovation should become mainstream economic impetus

Tag: Integrated Circuit

De quoi est fait une infrastructure [1] ? De circuits…

Nous entamons ici un long tunnel passant à travers les huit ou dix articles qui suivent montrant toutes les dimensions des infrastructures modernes en technologie de l’information. Celles-ci vont du tout petit objet digital à des infrastructures comprenant des centaines de millions de noeuds sur l’Internet. L’universalité de l’ordinateur est bien sûr le fondement rendant possible la construction de ces infrastructures les unes au-dessus des autres, et la loi de Moore fournit les ressources en puissance de calcul, mémoire, et connectivité réseau à coût acceptable.

De circuits

Comme déjà mentionné, nous ne reprenons pas la vue habituelle qui sépare les systèmes informatiques en hardware d’un côté et software de l’autre. Cette vision considère que tout ce qui est sur la puce est du hardware, et tout ce qui hors de la puce, relevant du logiciel et de la programmation, est du software. Il y a de vraies raisons scientifiques et techniques justifiant cette catégorisation; ainsi, les disciplines universitaires sont considérées comme différentes, entre les départements (aux Etats-Unis et dans beaucoup d’autres endroits dans le monde) « d’Electrical Engineering » et de « Computer Science ». Cependant, ces deux disciplines sont tellement liées, et les concepts se déplaçant souvent de l’une à l’autre, on a souvent créé des départements mixtes « EE & CS » pour « Electrical Engineering & Computer Science ». Lire la suite »

Les perspectives de poursuite de la Loi de Moore

On a souvent évoqué la « fin de la loi de Moore ». Comme Gordon Moore l’a lui même indiqué, cette fin est certaine, car un processus exponentiel ne saurait continuer indéfiniment, sinon à absorber en un temps fini toutes les ressources disponibles ! Mais on peut en même temps être sceptique sur les causes « physiques » d’arrêt de la loi de Moore, c’est-à-dire relevant purement du premier versant. Lire la suite »

Circuits intégrés : un peu d’économie

Le coût d’un die est égal au coût d’un wafer divisé par le nombre de dies par wafer. Le coût de production du wafer est défini par les inputs et les opérations de production, plus les amortissements. Ces coûts ne dépendent pas de ce qui est gravé – cela s’est le coût de conception du circuit. En conséquence, le coût d’un die se mesure par sa surface, affectée d’un coefficient définissant les conditions technologiques et économiques d’équipement et d’opération de la fab. Le coût de fabrication des circuits intégrés se juge au mm2. Lire la suite »

Principes de fabrication des circuits intégrés

Les circuits intégrés sont supérieurs aux circuits dits discrets. On appelle circuits discrets les circuits résultats de l’intégration manuelle ou machinique des composants électroniques sur une carte. Leur fabrication comporte une étape de soudure des composants à des milliers de fils, qui est longue et coûteuse, alors que ces soudures sont une cause de manque de fiabilité. Lire la suite »

Le calculateur, du tube au transistor au circuit intégré

Deux histoires sont à écrire pour suivre les développements de la loi de Moore, une pour chacun de ses versants. Nous entreprenons ici celle du premier versant : mettre de plus en plus de transistors sur une même surface de silicium.

Histoire technologique de la loi de Moore

L’histoire dite « technologique[1] », c’est-à-dire celle du premier versant, est à ce jour une histoire de physiciens du solide, de chimistes, d’opticiens pour le volet scientifique, et une formidable histoire d’ingénierie et pour la mise en place de la production. Il a fallu passer par un nombre considérable de résolutions de problèmes pour arriver aux tailles de miniaturisation de transistors d’aujourd’hui, autour de 28 nm[2]. Ces progrès ont été obtenus grâce à des financements de plus en plus importants d’équipes de R&D massives et concentrées. En outre, les moyens de production, machines et usines, ont suivi cette course, avec là aussi une tendance au gigantisme. Lire la suite »