Moore's Law and The Future of [Technology] Economy

Why and how innovation should become mainstream economic impetus

Tag: Sociology

La structure d’une loi de Moore

Nous avons énoncé dans les articles consacrés aux Technologies de l’Information les ingrédients essentiels de la loi de Moore qui supporte son industrie depuis 50 ans. Si l’on tente de la simplifier, la loi de Moore fait intervenir un domaine caractérisé par une infrastructure sur laquelle il est loisible de développer des services. On a baptisé la partie infrastructure « premier versant », la partie service « second versant ».

L’infrastructure doit pouvoir faire l’objet de cycles d’innovation augmentant ses capacités qualitatives à coût constant, et baissant les coûts à capacité constante. Nous soulignons les deux aspects, car il n’est pas évident que l’un soit la conséquence de l’autre. La seconde partie (baisse des coûts à capacité constante) est autant sinon plus importante que la première : c’est elle qui va étendre les domaines de services possibles, « démocratiser » l’accès à la technologie et provoquer l’explosion de marchés de masse. La première partie permet d’approfondir les services à marché constant. Lire la suite »

Les services « Society »

 

Description

 

La société, ou une société pourrait être vue comme un groupe particulier. La différence est  qu’elle n’a pas besoin de règles constitutives, l’appartenance à une société donnée apparaît comme « naturelle » et non choisie par ses membres. Ainsi l’ensemble de l’humanité, particulièrement à notre époque de globalisation, apparaît comme une société unique quoiqu’hétérogène, au moins pour des services globaux comme ceux du web et de plus en plus pour de grandes affaires perçues comme devant recevoir une solution globale. Les habitants d’une ville ou d’une conurbation forment également une société locale de fait, avec des services à développer autour de la ville intelligente – transports, énergie, culture, enseignement, etc. Les habitants ou citoyens d’un pays ou d’une nation forment également une société, avec des services propres, notamment ceux dépendant de l’Etat, comme le e-gouvernement, ou associés à l’Etat, comme l’éducation ou la santé. Lire la suite »

Les services « Group »

 

Description

 

D’après la roadmap d’ITEA, un service Group constitue « une collection de Mes ou de Groups coopérant à définir et atteindre des buts, chaque membre contribuant aux actions dans ce sens en se conformant à des règles contrôlées par le Group. »

 

L’appartenance à un Group est donc contrôlé par des règles spécifiques – ce qui couvre des niveaux de contrôle très divers, de groupes extrêmement ouverts à des groupes à l’adhésion strictement régulée, ou même des groupes figés dès leur création. Chaque membre du Group a accès de façon privilégiée aux identités, capacités et interfaces des autres membres du Group, selon des règles définies par le Group ou dans un cadre légal. Lire la suite »

Les services « Me »

 

Description

 

D’après la roadmap d’ITEA, un service Me constitue « une entité individuelle (personne, appareil ou machine) atteignant et contrôlant ses buts individuels, et offrant des services à d’autres, ou utilisant les services d’autres. »

 

On considère donc une société mélangeant les agents individuels humains et digitaux. Chaque Me a une identité, qui va être une représentation digitale plus ou moins sophistiquée de son être. Cette représentation peut lui servir à lui-même – il se connaît dans une certaine mesure – et il peut ouvrir plus ou moins cette identité à d’autres. Lire la suite »

La dimension sociologique des services

La troisième roadmap d’ITEA2 (pour les années 2008 à 2012) définit trois grandes catégories de services applicatifs à partir d’une structuration sociologique très simple de la société humaine. On distingue les services à un agent unique (services Me), les services à un groupe d’agents (services Group), et les services à la société toute entière (services Society). [1]

Plusieurs motivations concourent à considérer cette dimension sociologique comme pertinente au moment présent de l’évolution des services digitaux. La première est qu’il y a dans l’évolution finalement de n’importe type de service une tendance à aller vers l’agent « atomique » des interactions sociales. Lire la suite »