Moore's Law and The Future of [Technology] Economy

Why and how innovation should become mainstream economic impetus

Tag: Cloud computing

L’infrastructure et les écosystèmes le long de la pyramide de Feynman [6] : le web des objets

De vastes systèmes distribués sont en train de naître dans nos cités et dans nos campagnes à travers le web des objets. C’est une extension vers des infrastructures distribuées encore plus massives que celles décrites précédemment, qui incluent des milliards d’objets digitalisés.

Cela résultera d’un double mouvement : des systèmes sur le web s’étendront en les incluant vers des objets intelligents existants ou nouveaux; des objets digitaux se connecteront au web et commenceront à « parler » à leurs congénères et aux utilisateurs pour former de nouveaux systèmes. Les architectures globales du web ont ainsi tendance à se reproduire à nouveau de façon fractale, mais cette fois « à l’horizontale » dans des systèmes locaux. On n’a pas un seul web des objets, mais des webs de sociétés d’objets.

Par exemple, on parle de réseaux de capteurs. Il s’agit de capteurs disséminés, communicant à la base en proximité les uns avec les autres, et ainsi capables de communiquer à longue distance grâce à des réseaux multi hop. Pour les rendre utiles, ils sont groupés dans des systèmes digitaux étendus complexes et grâce auxquels on sera en mesure de proposer des services. Dans ces systèmes, les capteurs et le système global sont mis en œuvre simultanément. Un exemple pourrait être de semer des capteurs par avion sur une forêt à risque pour prendre en charge l’alerte incendie. Lire la suite »

L’infrastructure et les écosystèmes le long de la pyramide de Feynman [1] : les grands systèmes centralisés

Supercomputers

En haut de la pyramide, les supercomputers, c’est-à-dire les machines géantes tentant

Le supercpmputer chinois Tianhe-1A1, classé premier fin 2010, 8ème en 2013.

Le supercpmputer chinois Tianhe-1A1, classé premier fin 2010, 8ème en 2013.

d’atteindre les performances maximales possibles à la technologie du moment – et pratiquement sans limite de coût – sont aujourd’hui des systèmes distribués géants, réunissant des dizaines de milliers de serveurs, eux-mêmes composés de dizaines de processeurs, eux-mêmes comportant une dizaine ou plus de cœurs de calcul, pour totaliser des centaines de milliers de cœurs. Les performances sont en 2010 au-delà du petaflop, c’est-à-dire de 1015 opérations flottantes par seconde. Bien sûr la mémoire de ces systèmes est à l’avenant – l’unité est le petaoctet – ainsi d’ailleurs que leur consommation énergétique – aujourd’hui dans les 10 MW pour les plus puissants. On peut trouver la liste des 500 plus puissants supercomputers au monde sur le site http://www.top500.org. La puissance des supercomputers est multipliée empiriquement par mille tous les 11 ans sous l’impulsion de la loi de Moore – le petaflop ayant été franchi en 2008 par le Roadrunner du DoE – US Department of Energy, on devrait ainsi passer à l’exaflop autour de 2019, soit un milliard de milliards d’opérations par secondes ! Lire la suite »